Combien de fois nous torturons-nous à l’idée de prendre une décision ?
Combien de fois restons-nous enfermés dans des situations qui ne nous conviennent plus, où nous nous perdons, où nous nous éloignons de nous-mêmes ? Pour qui, pour quoi ?
Alors qu’il nous est demandé d’agir, de nous mettre en mouvement, dans ces situations complexes, parfois sclérosantes, nous faisons du « sur-place », pataugeant dans l’imbroglio de nos émotions, pris en étau entre détermination et indécision, englués dans un choix cornélien :
• Dans ce qui ne nous convient plus, nous sommes piégés entre notre sens du devoir, « rester, coûte que coûte » et nos sentiments « envie de partir, quitter une situation » !
Ces deux options possèdent un point commun, la douleur qu’elles génèrent. Sur notre balance intérieure, le poids de notre souffrance connue l’emporte très souvent sur celle inconnue, hypothétique qui peut être tout à la fois, pire, identique voire infime !
Dans ce dilemme, se cachent aussi deux perturbateurs : notre cerveau qui s’invente des scénarii catastrophes et une émotion, la peur, qui se fait une joie de les mettre en scène !
Toutefois, à y regarder de plus près, que nous prenions une décision ou que nous restions dans l’indécision, nous restons dans ce même « filet de l’épouvante ! ». Cette peur, paralysante, irrationnelle car irréelle se délecte de notre imagination qui se lance alors à corps perdu dans des histoires effrayantes où tous les ingrédients sont réunis : des personnages, un décor, des intrigues, des incertitudes….
Alors plus que la fuite, le combat ou le « sur-place », ne pourrions-nous pas utiliser notre cher cerveau pour comprendre le message de la peur et aller toucher notre besoin dans ces situations : celui de se sentir en sécurité.
Ainsi plutôt que nous laisser emporter par le flot de notre imagination débordante et par ses tribulations inhérentes, ne pourrions-nous pas alors nous :
• Focaliser sur ce que nous voulons dans une situation en tenant compte de notre besoin
• Prendre le temps de réfléchir, de recueillir toutes les données sur la situation
• Se questionner sur tout ce qui correspondrait à une situation idéale et au « comment l’atteindre »
• Envisager non pas une mais plusieurs options possibles
• Confronter et comparer toutes les alternatives
• Choisir une solution la plus en accord avec ce que nous vivons et ressentons.
Quelle que soit la décision que nous prendrons, rappelons-nous enfin qu’elle ne sera ni bonne, ni mauvaise, elle sera juste la voie que nous avons décidé de suivre, à un instant « t » de notre vie, incluant des conséquences plus ou moins bénéfiques et rappelons-nous également que cette décision continuera d’évoluer au gré de nos envies.
BY Nathalie with love